Notre histoire
La SERFNB : un organisme jeune, mais dynamique
La Société des enseignantes et des enseignants retraités francophones du Nouveau-Brunswick (SERFNB) existe officiellement depuis son congrès de fondation à Caraquet en 1986. L’idée, toutefois, avait germé dans la tête du directeur général de l’Association des enseignantes et des enseignants francophones du Nouveau-Brunswick (AEFNB), Ronald LeBreton. La présence d’un tel organisme lui paraissait nécessaire aux enseignantes et aux enseignants qui s’en allaient à la retraite. Il s’est fait convaincant auprès du Conseil de son organisme pour que soit mis en place un comité qui verrait à sa réalisation. La présidente du temps, Rose-Marie Losier-Cool, actuellement membre du Sénat canadien, a accepté l’idée et a, elle aussi, accompagné un comité de quatre personnes mandaté d’élaborer un document de travail qui servirait à alimenter la discussion pour la création éventuelle d’un tel organisme. Il s’agissait de Jacqueline Collette de Moncton, de Pierre Gionet d’Allardville, de Gérald Roussel de Sheila et d’Alexandre Savoie d’Edmundston.
Ces pionniers se sont réunis dès l’automne de 1983 et parcoururent la province à la recherche de retraités de l’enseignement francophones intéressés de faire partie d’un organisme dont le but principal serait de promouvoir le bien-être social, personnel et économique des membres, de collaborer avec l’AEFNB à la diffusion d’information relative à la retraite, à promouvoir les intérêts des membres et à intervenir au besoin auprès des pouvoirs en place.
Deux des membres du Comité durent être remplacés, un pour cause de maladie et l’autre pour cause de décès. Dorilla LaForge de Grand-Sault et Maria D’Amour-Léger de Caraquet prirent la relève.
Des cercles ont vu le jour dès 1985 notamment dans la région de Moncton, Shédiac, Bouctouche. D’autres furent établis au cours des années qui suivirent, soit ceux des régions de Grand-Sault, Saint-Quentin, Shippagan, Tracadie-Sheila, Campbellton-Dalhousie, Bathurst, Richibouctou, Madawaska et Caraquet. Les cercles de Saint-Quentin et de Grand-Sault réunirent leurs forces pour ne constituer qu’une seule entité. Il s’en est formé un dans la Capitale en 1996. Le dernier-né est celui de Restigouche-Ouest qui a vu le jour en septembre 2004.
Les cercles prirent ultérieurement les appellations Jacqueline-Collette dans le cas de la région de Moncton, Beauséjour (Shédiac), Edgar-Poirier (Bouctouche), John-Vallillee (Grand-Sault), À-Marée-Haute (Tracadie-Sheila), Maurice-Duguay (Caraquet), AB*CDE (Campbellton-Dalhousie), Roland-Ouellette (Bathurst), Madawaska (Edmundston), Alcide-F.-LeBlanc (Richibouctou), De-la-Mer (Shippagan), Restigouche-Ouest (Kedgwick Saint-Quentin) et De la Capitale (Fredericton).
Depuis ses débuts la Société a connu huit présidentes ou présidents, soit Jacqueline Collette de Moncton (1986-1991), Jeannette Pelletier d’Edmundston (1991-1995), Willie Lirette de Bouctouche (1995-1999), Cyrille Sippley de Saint-Louis-de-Kent (1999-2003), Hector J. Cormier de Moncton (2003-2007), Roger Doiron de Richibucto (2007-2010), Sonia Roy de Charlo (2010-2015), Jacques G. Albert d’Edmundston (2015-2019), Linda B. LeBlanc de Memramcook (2019-2023) et Françoise Beaulieu de Moncton (2023- )».
Ils ont tous à leur manière contribué à faire de la SERFNB un organisme dynamique.
La Société a tenu un congrès tous les ans depuis sa fondation dans l’une ou l’autre région de la province où vivent les retraités de l’enseignement de langue française. Cette activité, très courue, offre à d’anciens collègues de l’enseignement l’occasion de se retrouver et d’échanger. Trois fois l’an, la SERFNB publie un bulletin, de quelque vingt-quatre pages, sur des sujets variés pour informer les membres de ses actions et entretenir avec eux et entre eux une bonne communication.
La Société décerne, tous les ans, trois prix de Reconnaissance à des membres qu’elle juge méritants. Elle veut souligner par là leur engagement à la faveur de la communauté dans l’un ou l’autre des domaines suivants, soit la culture, l’éducation ou des œuvres de bienfaisance. Une autre distinction conférée par la Société à l’un des siens est la mention « membre émérite ». À un non membre, elle remet la décoration de « membre honoraire ».
Au cours des années, la Société ajoutait à ses objectifs l’obligation d’être solidaire des autres organismes acadiens et francophones lorsque les enjeux poursuivis sont d’intérêt aux membres.